Cette harpe est une harpe magique, venant d’une île lointaine sur un lintain plan. Cette Île s’appelait Hibernia. La légende raconte, que pendant longtemps, cette Île fut mise sous le joug d’un peuple maléfique venu du septentrion. Ils s’était installé, avait usurpé les rênes du pouvoir et le peuple, séduit par la facilité, avait cédé à la tentation. Ils s’etait mis à frayer avec l’envahisseur, mélangeant même son sang au sien. Les jours coulaient et la terre, torturée et abandonnée, commençait à perdre sa vitalité.
Un jour, un prince de sang nommé Brian Borù*, qui avait toujours prôné la révolte, décida d’appeler à lui tout les hommes de cœur, de l’île afin de provoquer le soulèvement liberateur. Mais tous avaient honte de leur traitrise et bien peu vinrent à lui, trop peu pour faire une armée capable de repousser à la mer les hordes barbares.
Une nuit, Brian fit un rêve… Dieu lui apparut(1) et lui parla en ces termes : « Brian, mon fils, ne désespère pas et continue de croire en moi. Ouvre ton cœur à ceux qui viendront à toi l’âme plein de volonté, comme moi je leur ouvre le mien, alors ru verras la multitude se présenter à toi et alors tu pourras être courroné..
Au matin, Il se leva au levé du soleil dans le matin légerement brumeux, les rayons du soleil firent briller un objet au bas du tertre sur lequel se dressait sa tente. Il déscendit lentement vers cet objet qu’il savait ne pas avoir été là la veille au soir, et découvrit une harpe de bois rouge, dont les sculptures lui rappelaient celles qui recouvraient un lieu saint ou il avait appris à prier dans son enfance.
Les cordes avaient les couleurs de l’Or et de l’Argent, de la Sagesse et de la volonté. Un vent doux, bruissant entre elles en extrayaient de douces Harmoniques qui lui rappelaient son enfance, alors que l’île était libre de la tyrannie.
Il posa ses doigts sur l’instrument et commença à entonner une chanson que lui chantait sa mère lorsqu’enfant, il ne trouvait plus le courage de continuait, une chanson qui parlait d’un être légendaire du nom de Tùan et qui était l’âme de la nation. Et son esprit se perdit en sa chanson comme une Angelle s’offre à celui qui sait gagner son cœur alors que sa voix continuait cette merveilleuse complainte et que ses doigts carressaient les cordes.
Il ne vit pas tout de suite les hommes peint de bleus qui sortaient par milliers, Skyclads(2), portant armes et boucliers, leurs regards emplis à nouveau de courage et d’espérance, de volonté et de rage de vaincre. Ulster, Munster, Leinster, Connach’t, tous étaient venus et avaient répondu à l’appel du Seigneur, ils avaient emmenés avec eux le Saint Graal(3) qui avait recueillis le sang du fils de Dieu, Excalibur(4) l’épée qui avait appartenu jadis au plus grand des rois, la lance de Longinus(5), qui avait percé le flanc du Christ Dieu et Lià Faìl la pierre qui hurlait lorsque le Haut Roi venait dessus.
Et Brian monta dessus… Et la pierre hurla… Et Brian conduisit son armée à la victoire et l’ennemi fut repoussé à la mer. Mais ceci est une autre histoire…
Hrp :
(1)Désolée, ce n’est pas un indien à poil qui l’amène au travers du désert à l’âme de Jim Morrisson pour que celui ci lui dise : « Fait le, et il viendront »
(2)Vétus de ciel (à poil pour le compte)
(3) Le chaudron de Dagda
(4) L’épée de Nuada
(5) La lance de Lug
Cela est « plus que très vaguement» inspiré de la Légende de Brian Boru, le dernier « Ard Ri » d’Irlande, qui repoussa les vikings hors de l’île, pour être plus fidèle merci de remplacer « Dieu » par « Danù » ou encore « La Grande Déesse ».
Accueil 