Dark Angels
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 [Dega] Darien

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Dega
Barman
Dega


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MessageSujet: [Dega] Darien   [Dega] Darien EmptyLun 8 Aoû - 3:34

Découverte d’un ailleurs


Dega marchait avec Paternatus sur les routes du paradis, entourés d’arbres, des oiseaux voletaient dans le ciel, des lapins gambadaient sur l’herbes, ils croisaient des anges souriants qui cueillaient des fleurs, d’autres qui avaient l’air pressé de rejoindre le front, certains qui dormaient à l’abris des arbres. Les deux anges discutaient avec bonheur, des éclats de rire les précédaient, et ils se donnaient des bourrades amicales. Paternatus était surpris de voir les similitudes de caractères et de réactions entre Dega et son frère Aston qui avait été son filleul à la Dark Légion. Dega quand à lui appréciait ce Loup à l’esprit ouvert et au sens de l’humour particulier tout comme son frère l’avait apprécié. Ils cheminaient tranquillement vers les autres CRS, et par là même, vers les Hurleurs qui souillaient le paradis de leur présence, en chassant au passage les anges déchus et les zombis.

Paternatus racontait à Dega la tête qu’avait fait Aston après sa première transformation en loup lorsque l’ange du CRS se sentit tiraillé dans un coin de sa conscience. Cela lui fit le même effet que si c’était un petit enfant qui lui tiraillait la manche pour qu’il le regarde. Il n’y prêta pas grande attention dans un premier temps, pensant que c’était un ange qui essayait de le contacter, mais le contact s’affermissait, remplissant sa conscience de cette intrusion et il se tourna vers la source de ce désagrément. Il se sentit brutalement arraché de son corps et banda sa volonté pour ne pas le quitter. Mais la force qui le tirait était trop puissante, il sentait les derniers fragments de sa conscience s’arracher, il avait beau lutter, rien n’y fit. Il se détacha finalement totalement et Dega poussa un cri mais personne ne pouvait l’entendre. Voyant son enveloppe charnelle s’effondrer sous le regard étonné et soucieux de Pater, il se débattit de tous les côtés pour se soustraire à la poigne de fer. Il fut tiré loin de son corps, loin de la Terre, loin du système solaire. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, Dega cessa de lutter et regarda où il allait.

Il était envoyé vers une planète ronde de couleur rouge-orangée, qui tournait autour d’une géante gazeuse, et Dega aperçut au moins deux satellites naturels qui tournaient autour d’elle. Il franchit l’atmosphère et survola un moment une rivière jaune pâle qui serpentait langoureusement, puis passa sur une terre, qui lui paraissait aride selon ses valeurs terriennes, vers une ville remplie de maisonnettes aux murs bleus. Il parcourut des rues, pour finalement se retrouver devant un bâtiment plus grand que les autres, là où toute une foule attendait en discutant. Il ne comprenait pas leur dialecte, ni ce qu’ils faisaient là, mais le quelques chose qui l’avait amené jusqu’ici devait avoir une bonne raison de l’avoir fait. Il en profita tout de même pour détailler les habitants. Ils étaient sans conteste humains, avec toutefois des oreilles triangulaires et un visage fin. Leurs cheveux longs étaient coiffés de manières toutes différentes et leur vêtements amples avec des ouvertures ingénieuses cachaient ou soulignaient leurs silhouettes sveltes au grès du vent.

Une sonnerie retentit et une centaine d’enfants sortit, certains plaisantant entre eux, d’autres allant se jeter dans les bras des adultes alors que certains autres avaient l’air de rechigner à quitter les salles du bâtiment. Le babillage ininterrompu des enfants lui fit penser à lui même, quand il était jeune, lorsqu’il racontait à sa mère sa journée au pré avec les étalons. Il assimila donc ce bâtiment à une école. Dega esquissa un sourire, lui, l’être immatériel et invisible qui flottait dans l’air d’un planète dont il ne connaissait même pas le nom se retrouvait observateur d’une population qui allait chercher ses enfants à l’école. Curieux pour quelqu’un qui n’y avait jamais mis les pieds dans son monde. Il se demanda ce qu’il faisait là.

Il se sentit soudain tiré vers la route et se retrouva bientôt à flotter à côté d’un petit garçon, seul, qui longeait la route le regard baissé, sans prendre garde à ce qui se passait autour de lui. Les autres enfants et parents qui allaient dans la même direction ne lui prêtaient pas plus attention. Dega s’étonna de cette solitude alors que tous les autres repartaient accompagnés. Il le suivit lorsqu’il pénétra dans une maison coquette. Le petit garçon posa sans bruits son sac dans l’entrée et alla dans la cuisine, alors que Dega captait des bruis de voix assourdies derrière une porte. Mais son insubstance lui interdisait d’agir sur les objets, sans toutefois lui permettre de traverser les murs. Les inconvénients sans les avantages, en somme. Il se cantonna donc à rester avec le jeune qui goûtait.

Un fracas de porte le fit se retourner et il perçut vraisemblablement les parents. Ceux-ci devaient être en train de s’engueuler, mais Dega ne comprenait pas ce qu’ils disaient. Il se retourna vers leur fils et fut surpris de voir qu’il n’avait pas bougé, il continuait comme si de rien n’était. Puis il rangea les affaires qu’il avait sorti et quitta la pièce pour emprunter l’escalier. Alors qu’il passait près de ses parents, son père lui flanqua une claque derrière la tête, l’envoyant cogner contre le mur. Dega était abasourdi alors que le fils, toujours sans un mot, continuait à monter les marches. Il pénétra dans ce qui devait être sa chambre et Dega déchiffra sur sa porte, sur une jolie plaque décorée qui avait connu des jours meilleurs, un prénom : Darien.

Durant plusieurs jours, Dega suivit Darien, découvrant sa vie, sa solitude, ses parents toujours en train de s’engueuler, ses camarades de classe qui l’évitaient, les coups répétés que son père, et parfois sa mère, lui administrait. Une vie dépourvue de joie, de bonheur, de rires. Et pourtant, il tenait, il vivait, il lui arrivait même de sourire aux gens qu’ils croisaient dans la rue, à ses parents, il travaillait à l’école, rendait service. Dega se demandait s’il avait vécu autre chose que ça, s’il connaissait les sentiments donnés par les gens qui vous aiment. Apparemment non. Mais surtout, Dega se demandait pourquoi il était là, lui qui ne pouvait rien faire pour le jeune Darien, il assistait impuissant au film de sa vie. Qu’avait-il fait pour se retrouver là ? Et comment rentrerait-il chez lui ? Il avait beau se recueillir, rien n’y faisait, comme si Dieu ne l’entendait pas ici.
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MessageSujet: Re: [Dega] Darien   [Dega] Darien EmptyLun 8 Aoû - 3:35

Pourquoi ?


Dega avait exploré les environs lorsque Darien était en classe. Il avait même osé regarder dans les pièces des autres maisons, quand Darien était dans sa chambre, la fenêtre ouverte, lui permettant de s’évader. Et il s’était vite rendu compte que sur cette planète, les relations parents/enfants étaient normales. Les enfants, qui rentraient de l’école accompagnés, trouvaient un foyer accueillant, des parents attentifs qui discutaient avec eux, n’élevant que de très rares fois la voix et qui les entouraient d’amour. Il lui apparut très vite que le cas de Darien était l’exception, ce qui le faisait encore plus se poser des questions. Pourquoi étaient-ils comme cela ? Pourquoi les autres ne faisaient-ils rien pour contrer cela, car il ne faisait pas de doutes que tous étaient au courant de ce qui se passait chez Darien, cela était visible aux regards détournés, aux expressions d’incompréhension que Dega voyait apparaître fugitivement sur le visage des quelques parents qui regardaient Darien repartir seul vers chez lui. Mais personne ne faisait rien. La politique du « j’ai rien vu, je ne suis pas au courant » pensa amèrement Dega. Il y eut même un jour quelques parents qui semblaient être sur le point de sonner chez Darien, alors qu’il venait de rentrer après l’école. Mais finalement, Dega avait les avait vu faire demi-tour et rentrer chez eux sans un regard en arrière.

Une nuit, alors que Darien dormait, les cris de ses parents dans la cuisine se firent plus forts que d’habitude. L’ange immatériel s’éloigna de la fenêtre au volets disjoints par lesquels il regardait le ciel et s’approcha de l’embrasure de la porte en tendant l’oreille. Il y eut un bruit de vaisselle cassée puis une porte qui claquait et enfin le silence. Dega se détourna de la porte et trouva le petit garçon assis dans son lit, ses cheveux blonds ébouriffés, se frottant les yeux d’incompréhension. Visiblement, c’était la première fois que sa mère quittait la maison et qu’un tel silence planait. Il se leva en silence, ses pieds nus évitant adroitement les lames du parquet qui craquaient et il sortit de sa chambre, petit et fragile dans la maison obscure. S’arrêtant en haut des marches, il tendit l’oreille, mais tout était silencieux.

Dega le sentit hésiter, puis il posa doucement son pied droit sur la première marche, suivit par le gauche sur la deuxième, la main posée sur la rambarde, puis il descendit dans la hall et regarda autour de lui. La lumière de la cuisine était éteinte, la porte fermée, tout semblait calme, rien ne bougeait. Il eut un frisson et se gratta machinalement le bras. L’ange insubstanciel avait envie de retenir Darien, de l’empêcher de porter la main sur la poignée de la porte. Il percevait un fort sentiment de colère dans la pièce, mais ne pouvait agir. Et cela le rendait fou, fou de son impuissance, de son inutilité, de son incapacité à communiquer avec le petit garçon. Il aurait pu lui expliquer les choses, lui apprendre la vie, le bonheur, lui montrer que quelque chose d’autre existait, qu’il n’était pas obligé de subir ça. Mais il ne pouvait rien. Il assista donc, impuissant, à l’ouverture de la porte par un Darien tout timide qui poussait le panneau de bois du bout des doigts.

La cuisine était anormalement sombre, les rayons des deux lunes se faisaient arrêter par le store baissé, il était impossible pour l’ange de distinguer quoi que ce soit et il percevait que c’était pareil pour le petit garçon qui connaissait pourtant la pièce. Darien laissa retomber sa main et Dega crû qu’il allait faire demi-tour, retourner dans son lit, découragé par la noirceur de la salle. Mais après avoir prit une courte inspiration, il franchit le seuil de la cuisine. Rien ne se passa. Dega poussa lentement un soupir de soulagement. La colère qu’il percevait devait être les réminiscences des crises des parents durant les jours et les jours précédents. Darien parcourut les ténèbres de la pièce lentement, se demandant sans doute pourquoi il faisait si sombre, et pourquoi ses parents n’étaient plus là. Il fit demi-tour et Dega pouvait voir son visage pâle marqué par une grande tristesse. Il devait considérer que ses parents, l’avaient abandonné. Il était prêt à ressortir de la salle, et Dega ne pouvait que l’encourager dans ce sens, pensant à juste titre qu’il serait mieux dans son lit.

Une main surgit de sa gauche et alla s’agripper sur le devant de son pyjama. Son père apparut et eut un geste de colère, relâchant son pyjama, et l’envoyant bouler dans la pièce sans un cri. Le corps du jeune garçon fut projeté vers l’arrière et il alla heurter la coin de la table en marbre avec l’arrière de sa tête. Son père était livide, les yeux fous, cherchant quelqu’un dans le hall, quelqu’un qui ne s’y trouvait pas. Il ouvrit brutalement la porte d’entrée et sortit en courant dans la nuit, hurlant, Dega le comprit, le nom de sa femme.
L’ange s’approcha de Darien qui bougeait faiblement. Il vit le jeune garçon porter des doigts tremblants à l’arrière de sa tête et les retirer poissant de sang. Aucune larme, aucun regret dans ses grands yeux bleus, juste une légère incompréhension et une calme acceptation de son sort. Dega était touché, ému par le sort de ce gamin de moins de sept ans. Si jeune et déjà si sage. Mais une telle sagesse impliquait obligatoirement l’absence de jeunesse. Pourquoi ? Pourquoi de tels actes existaient ? Pourquoi cette violence gratuite ? Pourquoi était-il témoin de ça ? Qu’était-il sensé faire ? Aurait-il pu agir d’une quelconque manière pour éviter ça ? La vision de Dega se brouilla…
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MessageSujet: Re: [Dega] Darien   [Dega] Darien EmptyLun 8 Aoû - 3:36

Retour à la normalité ?


La vision de Dega se brouilla et il se retrouva dans une pièce blanche et pure. Disparu la cuisine sombre, disparu la violence du père, disparu le regard du petit garçon. Mais Dega ne l’oublierait pas, il revoyait sans cesse le geste de Darien qui portait la main à l’arrière de sa tête et, à chaque fois, tout son être criait de douleur pour l’enfant. Il secoua la tête pour faire fuir cette image et regarda autour de lui. Il fut un instant déboussolé. Il prit sur lui pour se calmer et respira un grand coup pour faire baisser sa pression et retrouver un esprit lucide. Il se calma puis il sentit la présence de Dieu autour de lui, dans chaque coin de cette pièce. Il leva les yeux vers le haut, vers la source de lumière, de Sa lumière, puis il se recueillit et ouvrit son esprit pour L’entendre :

« Tu m’as été fidèle, tout au long de ta vie angélique, et j’ai une mission à te confier, une mission que tu devras mener en plus de ta tâche de défense de notre Eden. Cela ne sera pas facile, mais j’ai confiance en toi, je sais que tu sauras faire la part des choses. »

Dega sentit une porte s’ouvrir et vit Darien entrer dans la pièce, l’air hagard.

« Voilà Darien. Tu le connais maintenant un peu. Sa vie fut douloureuse, je compte sur toi pour lui faire connaître ta vie angélique avant de le laisser mener sa propre vie, lorsqu’il sera prêt. Mais tu ne dois pas te l’attacher, il doit rester libre de ses choix, libre de sa vie, libre de cette liberté qu’il n’a pas connu. Je veux qu’à sa renaissance angélique, il ait en main toutes les clés pour choisir sa vie, en son âme et conscience. Ne lui cache pas les côtés sombres de notre Nation. Un bon choix ne peut se faire qu’en connaissant toutes les données. »

La lumière s’adoucit et l’ange se tourna vers un Darien totalement déboussolé.

« - Bonjour, dit-il d’une voix douce.
- On est où ? La voix cristalline de Darien semblait déplacée. Les si jeunes enfants ne se réincarnaient pas en anges en temps normal. Il ne se retrouvaient pas dans un milieu inconnu, tout blanc, avec un individu qu’ils n’avaient jamais vu. Mais Darien semblait calme, simplement curieux.
- Dans notre inconscient
- Notre quoi ? Dega comprit l’ampleur de sa tâche. Expliquer tout cela à un gamin de sept ans n’allait pas être chose aisée. Et lui qui n’avait jamais réussi à s’occuper de sa jeune sœur n’était sûrement pas le mieux placé pour ce genre d’action. Il songea à Indo qui voulait faire prof, et pensa à la tâche qui lui était confiée. *J’aurais sûrement bien besoin de son aide. Les rôles s’inverseront* Il rigola intérieurement et se reconcentra sur Darien et son problème actuel
- Ailleurs. Je m’appelle Dega et je vais m’occuper de toi.
- Où est ma mère ?
- Elle n’est pas là. Elle ne sera plus jamais là. Ton père non plus. Mais tu vas rencontrer pleins d’autres personnes.
- …
- Je sais que c’est dur. Veux tu me faire confiance ? »

Dega irradiait de gentillesse, de calme et d’amour et il vit que Darien y était sensible. Il tendit une main vers lui et sentit les petits doigts se refermer dessus. Avec un sourire, il se reconcentra sur son corps. Il sentit d’abord le froid du paradis, un froid sec et vivifiant. Puis il entendit le bruit des anges autour de lui et le bruit du vent léger dans les arbres, il reconnu les voix de Paternatus et Dim Store Prophet, cru même reconnaître celle de Saint Pierre, le géant des glaces. Il sentit ensuite une odeur de sous-bois, typique des forêts du paradis, pleine de conifères. Et finalement il ouvrit les yeux. Son regard tranquille se posa sur sol de l’Eden, la terre qu’il se faisait un devoir de protéger. Rien n’avait changé. Il n’était pas resté au sol, comme il le pensait, mais son corps avait bougé, dans un réflexe de survie.

*Ca m’aura évité de retrouver un corps congelé*
*C’est quoi congelé ?*

Finalement, tout n’était pas si identique que ça…
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MessageSujet: Re: [Dega] Darien   [Dega] Darien EmptyLun 8 Aoû - 3:37

Un peu d’indépendance ?


Un ange poussa la porte de la Chapelle Ardente, totalement caché par une ample cape bleue, parsemée de neige, la capuche rabattue sur son visage, les mains invisibles dans les replis du tissus. Il pénétra lentement dans le sanctuaire, ses pas laissaient des empreintes de neiges sur les pierres polies. La neige ainsi déposée était teintée de rouge, un rouge vermillon, chaud, qui la faisait fondre et s’évaporait au contact des pierres.

Il s’arrêta au seuil de la zone de prière, un remous se fit sous sa cape, et il se détourna. La chapelle était vide, seul le bruit de ses pas se faisait entendre. Nul souffle de vent ne venait déranger les replis de sa cape. Il se dirigea vers une porte dérobée et actionna le mécanisme complexe pour pénétrer dans la zone réservée au membres du Corps de Répression Sanctifié.

Dega enleva sa cape avec une grimace de douleur. Sa chemise était trempée de sang, son sang, diverses entailles saignaient encore sur ses joues, son pantalon totalisait plusieurs déchirures et du sang y perlait. Il resserra son garrot autour de son bras droit et attrapa un tissus pour se l’enrouler autour du cou et éviter d’en mettre partout. Il croisa Sitael dans un couloir et l’ange fronça les sourcils en voyant l’état de son compagnon. Dega eut un maigre sourire

« - Oh, c’est vrai que les DDD ne font pas semblant de frapper. Mais tu as bien du voir ça. Certes, tu ne pouvais pas deviner que j’étais dans un tel état, mais je ne t’aurais de toute façon pas laissé m’évacuer du champ de combat.
- Montre donc.
- Non, ça ira va, je vais aller me soigner. Merci
- Comme tu veux.
- Et après, j’irais boire un coup pour me remettre. Ou avant… »

Sitael leva les yeux au ciel sous l’éclat de rire de Dega et ils se séparèrent.

*Cette douleur est désagréable.*
*Cela fait partie de la vie, Darien*
*T’aurais dû les frapper direct au lieu de leur parler. On n’essaye pas de récupérer un ange qui a fauté, qui plus est s’il est Fallen Listé.*
*…*
*C’est bon, je plaisante. N’empêche que c’est pas agréable.*
*Raison de plus pour ne pas le faire subir aux autres si on peut faire autrement.*

« - Dega, ça va ?
- Mmmmh, ouais, salut Isham. Encore en train de taper dans mes bouteilles, toi.
- Tes bouteilles, tes bouteilles, celles du bar des CRS oui. Quand t’es pas là, il faut bien se débrouiller seul.
- Ne t’énerve pas mon ami, c’était une boutade. Aller, prend toi un verre, c’est ma tourné. »

Dega alla chercher une bouteille de Tequila et la posa sur un table. Isham vint s’asseoir en face de lui et il remplit les verres. Quand la bouteille fut plus qu’entamée, Dega se leva et enleva sa chemise maculée de sang. Il la laissa tomber au sol, dans la mare formée au pieds de sa chaise. Une large entaille partait de la base de son cou, passait sur l‘omoplate et se terminait sur la bras où elle en croisait une autre qui descendait le long du bras, de l’épaule au poignet. Son torse était tailladé, il ne restait pas de surface de peau intacte. Sa joue avait une balafre à demi cicatrisée, premier coup porté par Dogface. Ses bras était couverts de marques, entailles, bleus. Les plaies s’étaient réouvertes lorsque l’ange avait enlevé sa chemise. Il grimaça en voyant le sang couler à nouveau et empoigna la bouteille. Il serra les dents et renversa le liquide alcoolisé sur les plaies à vif.

Il sentit Darien se rétracter dans sa conscience, essayant de fuir le picotement désagréable qui caractérisait sa perception de la douleur. Il perçut Isham se lever et vaciller sur ses pieds à la vue des multiples zébrures sanguinolentes, il devina les autres CRS s’approcher pour comprendre. Il lâcha la bouteille et agrippa le dossier de la chaise, contractant les muscles, luttant contre la douleur et la brûlure de l’alcool, son esprit tournant au ralenti grâce aux verres bus. Puis il repoussa Darien et les vapeurs de l’alcool pour laisser sa conscience prendre le dessus et il se concentra, se focalisa sur la source, imaginant ses plaies et boostant ses cellules cicatrisants. Il sentit sa peau s’étirer sur tout son corps, les deux bords des plaies principales se rapprocher, le sang se coaguler, les bleus se résorber, et finalement, la douleur diminuer. Il s’effondra à genoux, haletant, des débris de bois dans les mains, les muscles douloureux, et Darien qui réinvestissait sa conscience. Il tendit la main et attrapa sa chemise souillée, finissant d’éponger le sol avec, puis il se releva et se dirigea vers le bar, sans un regard pour les anges alentours, puis vers la pièce qui lui servait de chambre.

Dega réapparut cinq minutes plus tard, un sourire joyeux sur le visage, les yeux pétillants, habillé d’une chemise blanche immaculée et d’un pantalon intact. Il sortit un stock de verres et demanda aux anges ce qu’ils voulaient boire. Retroussant ses manches, il laissa voir de multiples cicatrices rosée sur ses avant-bras, là où la peau venait de cicatriser, souvenir de l’âpre lutte contre les DDD


*Ca y est, je peux parler ?*
*Oui, je te remercie, Darien.*
*C’est pas comme si j’avais le choix en fait.*
*Mmmmh.*
« Oui, je sais, Isham, j’ai gâché de la téquila, mais c’était pour une bonne cause. Aller, donne plutôt ton verre au lieu de râler. »
*Pourquoi m’épargner ?*
*Pardon ?*
« Mais non, Sitael, je n’ai rien mis dans ton verre, ne soit pas parano comme ça. »
*Je demandais pourquoi tu m’épargnais.*
*Mais, euh, t’épargner quoi ?*
*La douleur, la colère, la tristesse, l’ivresse, la rage, et tous ces sentiments.*
*Euh, mais, tu… je n’y ai pas vraiment songé. C’était instinctif. Et tu fuyais la douleur. Ce n’est pas un reproche, c’est normal.*
*Mais il faut la connaître pour pouvoir la supporter.*
*C’est vrai. Mais il y a un temps pour tout.*
« Hérion, Elmira, DSP, un p’tit quelque chose ? »
*Mais la colère, la rage…*
*Ce ne sont pas réellement des sentiments angéliques, quoi que puissent en penser certains. Je bride ma colère pour qu’elle ne s’exprime pas, la seule rage qui m’anime est celle de vaincre.*
*La tristesse ?*
*Comme la douleur, tu en as perçu déjà plus qu’à ton tour.*
*L’ivresse ?*
« Non, Amon, pas le tonneau cul-sec ! Tu…. Trop tard, oui, j’ai vu. »
*L’ivresse, n’as tu pas écouté Sitael ?*
*Ben, je t’écoute plus toi…*
*Et bien sur ce point, je ne suis pas une référence. En plus, tu es trop jeune pour ça !*
*Suis-je condamné à ne rien ressentir jusqu’à ce que je sois plus grand ? Je te rappelle que je ne grandit plus, je n’ai plus de corps.*
*Tu, hum, tu aimerais plus d’indépendance ?*
*Ca, ça serait super !*

Dega s’adossa à l’étagère à bouteilles derrière son bar et balaya les CRS du regard. Des anges qu’il appréciait. Seraient-ils d’accord pour accueillir Darien, petit garçon de sept ans, avide de connaissances et pas avare de questions ? Et les anges ? Et la Nation Angélique ? Quand il voyait le sort que certains réservaient aux Chérubins, il n’avait pas envie de voir Darien courir seul au Paradis. Avec les réincarnations hasardeuses, il risquait de le perdre pour de bon. Pas encore en tout cas, se dit-il, plus tard, peut-être…

*Ok, Darien, tu auras un peu d’indépendance, mais seulement ici. La Chapelle Ardente sera ton terrain de jeu, pour toutes mes actions en dehors, tu resteras dans ma conscience.*
*C’est vrai ? Merci beaucoup Dega*
*Et tu auras certaines règles à respecter, on travaille, nous, tu ne devras pas importuner les visiteurs, ni les CRS qui travaillent, ni…*
*Ouais, ouais, promis. Je pourrais quand ?*
*Dès que tu pourras.*
*Mais quand ???*
*Quand tu pourras, c’est à dire pas encore si tu continues à me poser des questions.*
*…*

Dega secoua la tête, un petit sourire sur le visage, songeant déjà à l’énergie qu’il allait devoir déployer. Heureusement qu’il n’était pas trop surchargé en ce moment. Il laissa son bar et les CRS qui l’occupaient pour se rendre dans sa ‘‘chambre’’. Il retira sa chemise et s’allongea sur le lit. Fermant les yeux, il repoussa doucement la conscience de Darien dans un coin et se laissa envahir par les souvenirs de Darien, le petit garçon qu’il avait rencontré sur une autre planète, les souvenirs de lui même et de son frère, jeunes. Il se créa une visualisation mentale d’un petit garçon, essayant de l‘adapter physiquement à Darien, se concentrant sur tous les détails, de la forme des orteils au grain de la peau en passant par la couleur des yeux et la forme du nez. Une fois qu’il eut une représentation totale, ayant eut l’assentiment muet de Darien, il se concentra pour créer une représentation externe de la visualisation.

Une image tremblotante d’un petit garçon apparut à côté du lit, image vacillante reliée aux flux de pouvoir envoyé par Dega. L’ange le modifia quelque peu, le grandissant légèrement, changeant quelques détails, puis il prit une grande inspiration agrippa les draps du lit, contracta ses muscles et envoya toute son énergie dans la représentation pour la fixer. Il répartit toute son énergie dans le corps enfantin, pour que chaque cellule en bénéficie, pour qu’il soit fonctionnel. Quand il sentit ses dernières forces le quitter, il attrapa brutalement la conscience de Darien et la projeta dans le corps avant de tout lâcher et de se retrouver sans forces sur le lit.

Rien. Rien dans son esprit, un vide depuis longtemps oublié, un bienheureux calme. Mais cela ne dura pas longtemps. Il se retrouva assailli de sensations désagréables, les muscles endoloris, le corps poisseux, le vide d’énergie… La seule chose qu’il désirait était de plonger dans le sommeil. Mais un attouchement insistant sur son épaule le fit émerger et il ouvrit difficilement les yeux, pour rencontrer deux yeux rieurs. Le bonheur de Darien était communicatif et Dega lui sourit en retour. Sa petite main enserrait son poignet et le secouait


« - Dega, Dega, Dega, aller, debout, je veux voir les autres, s’il te plait, Dega.
- Darien, vas-y, je suis fatigué.
- Mais je ne les connais pas, s’il te plait… »

Dega ferma les yeux et poussa un soupir. Ce gosse allait l’épuiser. Quoique, c’était déjà fait.

« - Ok, trouve toi un short dans l’armoire, on y va.
- Ouais, super. »

Dega entendit des bruits de fouille et songea amèrement qu’il allait aussi devoir ranger tout ça. Il se sentit ensuite tiré par le bras.

« - Aller, c’est bon, viens !!
- Grmblgrmblgrmblgrmbl
- Aller !
- Ouais, ouais. »

Dega ouvrit les yeux et s’assit sur le lit. Il s’étira en songeant qu’il allait devoir boire un remontant. Darien était surexcité. Son indépendance le ravissait et Dega avait l’impression de réellement voir un gamin de sept ans. Cela lui paru bizarre de penser ainsi. Darien avait tellement mûri à son contact qu’il en avait oublié sa jeunesse et sa candeur. Mais le voir là, la main sur la poignée de la porte, vêtu d’un short et d’un tee-shirt un peu trop grand pour lui, les cheveux châtains ébouriffés, les yeux noisette grand ouverts, un air rieur sur le visage, tout cela attendrissait Dega.

*Héhéhéhé, t’es bon pour être père*
*Aston, t’es là depuis combien de temps ?*
*Je viens d’arriver. Aller, te fais pas prier, va t’en occuper.*
*Rho ça va*

Dega secoua la tête et se leva. Il était un peu chancelant mais voir Darien autant impatient le fit mettre de côté sa faiblesse pour faire plaisir à l’enfant. Il tendit la main droite vers la poignée et sentit la petite main de Darien se glisser dans sa main gauche. Il baissa les yeux sur l’enfant et lui sourit gentiment avant de sortir de la chambre.
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MessageSujet: Re: [Dega] Darien   [Dega] Darien EmptyLun 8 Aoû - 3:37

Libre !


Dega était comme à son habitude dorénavant. Dans les arbres, juché au sommet d’un pin, à observer le front. Les mouvements des démons étaient désordonné, le front ne ressemblait pas à grand chose. De l’autre côté, les anges étaient en sale posture, en sous-effectif. Mais Demo-gnac semblait croire en des renforts. Dega descendit de son arbre pour se dégourdir les jambes. Le démon qu’il pourchassait et dont il voulait la tête était en sale posture, blessé, il ne restait plus qu’à l’achever. Dega espérait qu’il ne fuirait pas se planquer derrière. Il ressentait une excitation particulière à s’imaginer ôter la vie de ce démon. En ce moment plus que tout autre, il comprenait l’excitation de la chasse que pouvaient ressentir les Dark Légionnaires.

Un appel insistant le surprit. Quelqu’un cherchait à le contacter d’urgence. Son frère Aston ? Non, il était trop occupé à Kimora et avec la meute. Indo ? Non, trop occupé lui aussi à la FA. Darien ? Non, il n’avait pas la puissance nécessaire pour l’appeler ainsi, après tout, son corps n’était qu’un avatar. Il repoussa cet appel et se tourna vers le front. Les démons faisaient un beau mur sur la route. C’était vraiment n’importe quoi ce front. Les valeurs du combat se perdaient. Pas étonnant que….

L’appel se répéta, encore plus insistant. Agacé, Dega ouvrit son esprit pour le recevoir, bien décidé à faire savoir sa manière de penser à cet individu, qui qu’il soit. Il fut surpris de ressentir une pure vague de bonheur.


*Degaaaaaaa !!!!!*
*Darien, mais ?*
*Tu devineras jamais*
*Mais mais mais…*
*C’est trop bien !*
*Mais mais mais*
*J’en reviens pas moi-même, je suis super heureux*
*Mais mais mais*
*Euh, c’est moi, ou t’es rayé ?*
*Mais…. Mais c’est pas possible, comment t’as réussi ça ?*
*C’est chouette hein ?*
*Comment as-tu pu avoir une telle force ?*
*C’est parce que….*
*Oui ?*
*J’ai un corps ! Je me suis incarné, je vis, vraiment, je ne dépend plus de toi, je suis réel, je suis moi*
*Attend, tu veux me dire que…*
*Ouiiiiiiiiiii*
*C’est, c’est fantastique. Comment ça s’est passé ?*
*Regarde*

Dega senti débouler des images, tout comme Aston lui avait fait parvenir ses vues de l’enfer, Darien lui faisait partager ses souvenirs :

‘‘Darien était à la Chapelle, un peu triste que Dega ne parle plus avec lui. Il passait ses journées avec Trypto, la chèvre naine de celui-ci. Ses journées étaient monotones, il maîtrisait la télékinésie depuis longtemps, et ne savait pas quoi faire de ses journées. Il passait des heures devant les vitraux et les livres qui représentaient le paradis. Il en venait à regretter le temps où il n’avait pas de corps, le temps où il était toujours avec Dega. Les balades au paradis lui semblaient si loin. Et il n’avait jamais vu la terre.

Alors qu’il marchait, du bar, fermé, à l’étable, quasiment vide, il heurta un chandelier. Se massant l’épaule, il ne put retenir un juron. Depuis qu’il était ici, tous les mauvais traitements qu’il avait subi étaient oubliés, et du coup il était redevenu sensible à la douleur. Il leva les yeux au ciel, et murmura :

Que dois-je attendre encore ? Que suis-je sensé apprendre ? Ai-je une chance de voler un jour de mes propres ailes, de visiter la terre ?
N’ai-je pas assez attendu ?

Il secoua la tête et reprit sa marche, dépité. Il passa sa journée dans les livres qu’il connaissait maintenant par cœur. Il n’attendit même pas que les CRS rentrent, et alla se coucher, sûr que Dega ne rentrerait de toute façon pas.

Le sommeil le fuyait. Il avait beau se tourner et se retourner dans son lit, rien à faire. Une fois trop chaud, une fois trop froid, il ne savait plus comment se mettre. Et par dessus tout, il avait soif. Résigné, il se leva doucement, ses pieds nus laissant une trace de buée fugitive sur les dalles froides de la Chapelle. Il progressa en silence vers le bar restant dans l’ombre. Une lumière dans une petite salle attenante au hall de la Chapelle le surprit. Qui était levé à cette heure ci, et surtout, que faisait-il dans cette pièce vide ? Il s’approcha doucement et passa la tête dans l’embrasure de la porte.

Une lumière flottait au dessus du sol. Rien ni personne ne la tenait, elle flottait comme par magie. Darien s’approcha, après avoir vérifié que personne ne traînait dans le couloir. La lumière était au niveau de son cœur, et Darien se baissa pour la regarder. C’était un simple point lumineux, mais sans savoir pourquoi, il se sentit attiré par elle. D’une main tremblante, il la recouvrit puis l’enferma dans les mains. Elle dispensait une douce chaleur, le réchauffant de l’intérieur, et il se sentit décoller du sol. En un clignement de paupières, il était partit. Il avait changé de lieu, il n’était plus à la Chapelle, mais dans un lieu immaculé. Comme lors de sa rencontre de Dega, pensa-t-il.

Ouvrant les mains, il vit que la lumière avait disparue. Mais une lumière bien plus pure se trouvait au dessus de lui, et Dieu, derrière elle. Une voix d’une douceur incroyable résonna à ses oreilles. Et il se sentit bien plus calme qu’il ne l’avait jamais été.


- Bonjour, Darien
- Bonjour
- Tu as grandi et mûri en compagnie de Dega, j’en suis heureux.
- Je… merci.
- Et il me semble que j’ai un peu trop retardé l’échéance. Tu l’as bien mérité. Ton vœux va se réaliser, mon enfant. Tu vas pouvoir marcher sur terre, tu vas pouvoir être libre de tes mouvements, tu vas pouvoir vivre pleinement ta vie.

Une main apparut a côté de la lumière, et Darien tomba à genoux, le dos transpercé d’une douleur fulgurante. En un instant, la douleur avait disparu, et il se releva. Tendant une main tremblante vers ses omoplates, il rencontra une surface douce. Des plumes, il possédait des plumes. Des larmes de joie coulèrent sur ses joue.

Là, mon enfant, tu l’as mérité. Vis, maintenant, vis !

Darien fut pris dans un tourbillon et atterrit dans une plaine peuplé d’anges. Il était sur terre, enfin. Il tomba à genoux et passa ses mains sur le sol. Comme il était bon de se sentir vivant, de sentir le soleil sur la peau, de sentir la caresse du vent sur son visage. Son rire résonna dans toute la vallée. Il était si heureux !’’

La vision de Dega s’estompa


*Et bien*
*Je suis trop content.*
*Je te comprends. Que vas tu faire, maintenant ?*
*Et bien, je pensais te retrouver, mais…*
*Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de venir sur un front si tôt.*
*Oui…*
*Tu pourrais retrouver les CRS au paradis.*
*Oh, oui, tu crois qu’ils voudront bien de moi ?*
*Bien sur, ou alors, tu as Aston à Kimora.*
*C’est vrai*
*Où es-tu ?*
*A, euh, Valone Nord*
*Hum, repaire de Zombis ça*
*Oui*
*Et routes éloignées je suppose.*
*Oui…*
*Bon, ben je crois que tu vas découvrit en avant première la mort. Comme ça, tu pourras ensuite aller retrouver soit Aston, soit les CRS.*
*Brrr, je suppose que je n’ai pas le choix.*
*Pas vraiment non, mais tu verras, on s’y fait.*
*Merci*

Dega remonta sur son arbre. Le front n’avait pas bougé. Il sourit, tout seul, pour lui même, heureux comme il ne l’avait pas été depuis longtemps. Voilà une bonne chose pour Darien… Puis il se reconcentra sur Flonico. Ce démons devait mourir de sa main !
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